Nous n'avons pas développé toutes les études, ce qui serait trop long. Néanmoins, il nous semble que le plaidoyer n'est plus à faire et que l'existence des obésogènes est une évidence pour un certain nombre d'entre nous. Je salue d'ailleurs le travail auquel vous avez participé en fin 2019, Madame la Présidente et Madame la Rapporteure, à l'occasion d'une mission d'information sur les perturbateurs endocriniens présents dans les contenants en plastique. Nous espérons que cette présente commission d'enquête fera avancer les choses. J'appelle de mes vœux que les deux résolutions de l'Organisation des Nations unies (ONU), signées par la France en 2011 et 2018, portant sur la diminution de 30 % des maladies chroniques et l'arrêt de la progression de l'obésité, puissent trouver aujourd'hui un écho dans les conclusions de cette commission d'enquête. Nous aurons, après avoir répondu à vos interrogations, quelques propositions à vous faire.