Nous défendons depuis longtemps la hiérarchisation des priorités en matière de santé publique. Aujourd'hui, nous prenons en compte les risques physiques, chimiques, biologiques, mais nous n'avons pas l'impression que le même niveau de priorité soit donné aux risques sanitaires avérés pour la population. La hiérarchisation des risques fait encore défaut.
En outre, de nombreuses initiatives sont lancées sur des bases scientifiques fragiles. Je pense notamment aux opérations de sensibilisation et de formation de la population, qui mériteraient de s'appuyer sur des connaissances scientifiques plus robustes.
Enfin, nous remarquons la nécessité de coordonner nos actions au niveau européen, ou du moins que les actions déployées en France soient compatibles avec la réglementation européenne. Il s'agit d'un gage d'efficacité impératif pour nous en matière de politiques publiques visant les produits chimiques.