La santé environnementale est l'impact de l'environnement sur la santé des humains notamment et l'indispensable harmonie entre l'environnement et ses habitants. L'objectif est que l'être humain habite dans son environnement sans lui nuire et que celui-ci le porte. L'être humain et les animaux sont essentiels dans cette question environnementale.
S'agissant des personnes âgées, il ne me semble pas que nous ayons des politiques spécifiques en santé environnementale.
Concernant la sensibilisation des élus à la santé environnementale, nous avons réfléchi à mener une formation spécifique, notamment en utilisant la formation en ligne ouverte à tous (MOOC) réalisée par l'école de Rennes. Je pense que certains l'ont fait de façon volontaire.
Sur la sensibilisation des familles et des enfants, nous travaillons en ce qui concerne les personnes qui ressortent de notre compétence. Les mairies gèrent très bien la petite enfance. Beaucoup de choses remarquables se font à Limoges, Bordeaux ou Guéret. Nous avons l'objectif de sensibiliser essentiellement les jeunes et les jeunes adultes par un appel à projets santé-environnement qui soutient financièrement et valorise les associations locales. Dans l'appel à projets de 2019, il y avait par exemple des services de l'eau, Graine Aquitaine ou la Mutualité française. L'idée est d'avoir des acteurs répartis sur tout le territoire, si possible capables de sensibiliser l'ensemble de celui-ci. Souvent néanmoins, ce sont des acteurs locaux qui sont choisis en fonction de leur territoire, des modalités prouvées d'efficacité de leurs actions de sensibilisation et de la connaissance que nous avons régulièrement d'eux.
S'agissant du parc viticole, un certain nombre de communes de la région avaient pris des arrêtés. Nous ne sommes pas intervenus, car ce sont les compétences de chaque commune. En revanche, toute la transformation en bio et le projet VitiREV, qui concerne la transformation quasi totale de la viticulture en bio, partent de cette idée. Des moyens énormes y sont consacrés, que ce soit en accompagnement ou en soutien. En effet, le passage en bio, en viticulture comme en agriculture, coûte très cher, car il implique de ne pas travailler pendant plusieurs années. La région a créé un fonds de garantie appelé Alter'NA, dans lequel elle apporte 36 millions d'euros, qui permettront, avec l'Europe, de disposer de 230 millions d'euros pour appuyer les viticulteurs et les agriculteurs dans le changement de leurs pratiques.