Les actions sont prises en charge au titre du CLS. Différents abondements financiers proviennent, pour une part, du contrat de ville – c'est pourquoi j'évoquais le préfet de Loire-Atlantique –, et, pour une autre part, de la ville de Saint-Nazaire, en particulier pour un poste de l'atelier santé-ville et pour la coordination de l'ensemble des quarante-sept actions du CLS.
Nous disposons parfois de doubles financements. Il faut du reste arrêter de complexifier les financements, mais je ne vous l'apprends pas. En l'état, on affecte à tel point de coordination ou de relation avec telle action un dixième du coût du poste, etc. Pour travailler sereinement, si une question est jugée importante par tous les partenaires, les financements doivent suivre, et mettre tout le monde à l'aise.
Une partie ville figure nécessairement dans le poste précité. La ville prend actuellement entièrement en charge la coordination du CLS. Néanmoins, et il est important de le dire, cela implique des moyens réduits. Je ne parle pas du financement des actions, qui peuvent s'inscrire dans des contrats pluriannuels d'objectifs et de moyens pouvant relever pour partie du contrat de ville ou d'autres.
Nous devons disposer de l'ingénierie nécessaire pour construire notre contrat local intercommunal de santé. Il s'agit d'une véritable question. Nous accueillerions volontiers une aide substantielle de l'État en la matière. La volonté politique existe. Les partenaires du CLS de Saint-Nazaire, qui interviennent au-delà de la commune, sont très favorables à ce contrat intercommunal. Ils l'ont exprimé lors de l'évaluation du CLS, et sont prêts à se mobiliser.
Il ne faut cependant pas épuiser les institutionnels et les partenaires, qui ont tous une même volonté, et des objectifs communs. Nous avons besoin de soutien. La ville, comme la CARENE, consacrent des moyens à ces réflexions et à ces actions concrètes, mais nous devons nous sentir confortés et à l'aise. Je pense que c'est ainsi que nous pourrons encore mieux travailler.