Les conseils régionaux sont effectivement bien placés pour mener des actions transversales. Toutefois, nous travaillons plus efficacement avec eux sur les sujets verticaux, tels que le traitement des déchets, la rénovation thermique, l'énergie ou la qualité de l'eau. En revanche, la santé-environnement touchant à plusieurs secteurs d'activité, notre gouvernance régionale est moins active. Néanmoins, le conseil régional est un acteur potentiel qui a véritablement vocation à agir en santé-environnement. Nous avons déjà tous les ingrédients pour parvenir à une gouvernance transversale.
À titre personnel, je pense que l'échelon départemental aurait plus de sens pour la gouvernance de la santé environnementale. Notre région se compose de départements aux caractéristiques et aux problématiques différentes. Certains sont plus agricoles, deux sont littoraux. De fait, une gouvernance départementale serait plus efficace pour mobiliser les acteurs, ce qui n'interdit pas de se réunir au niveau régional quelques fois par an.
Pour vous répondre sur l'animation du PRSE, celui-ci est coanimé par le directeur général adjoint de l'ARS et la DREAL. Nous pilotons ensemble et ce mode de fonctionnement se passe très bien.