Nous avons en l'occurrence mené une action ambitieuse auprès de Lactalis depuis plusieurs années. À présent, ses établissements respectent presque tous les normes dans notre région. En revanche, les pollutions de pesticides et de nitrate dans l'eau perdurent, mais elles ne sont pas d'origine industrielle. De plus, les prélèvements dans la Loire et dans les ruisseaux de la région sont de plus en plus importants et asphyxient nos cours d'eau.
Les textes existent mais leur application est toujours compliquée et les différents acteurs peinent à se mobiliser en ce qui concerne la pollution de l'eau. Néanmoins, nous avons établi un plan d'actions avec l'agence de l'Eau, le conseil régional et tous les services de l'État, afin d'agir sur tous les sujets. Même si la problématique est complexe, nous devons réussir à entraîner tous les acteurs dans une dynamique positive. En revanche, je ne pense pas qu'il soit nécessaire de compléter encore la réglementation. Il s'agit avant tout d'une question de volonté des acteurs.