La CFDT n'a pas initié de travaux relatifs à la gouvernance du PNSE 4. Cependant, il nous semblerait nécessaire de renforcer la coordination entre les différentes instances. Par ailleurs, au cours de ces dernières années, nous avons également constaté que les moyens mis en œuvre en regard des PNSE étaient insuffisants, y compris dans le domaine de la recherche. Il conviendrait également de réfléchir à l'élaboration de procédures de vigilance, d'alerte et de gestion de crise, en s'appuyant sur les enseignements issus de la crise sanitaire.
J'ai lu le rapport de la Cour des comptes relatif à la lutte contre la pollution de l'air. Il est intéressant et va dans le sens des préconisations de la CFDT, bien que nous ayons constaté qu'il n'y est pas fait mention d'une quelconque vigilance liée aux substances nanotechnologiques. Au-delà de cette restriction, nous sommes d'accord avec l'ensemble des préconisations formulées par la Cour des comptes. Nous souhaiterions une prise en charge accrue de ces questions importantes. Nous pensons également qu'il est nécessaire d'appuyer la mise en œuvre des propositions de la Cour des comptes sur des acteurs appropriés, notamment l'Anses, l'Institut Pasteur, l'Inserm, etc. Il est indispensable que la santé environnementale ne soit pas satellisée et qu'elle soit prise en charge par les acteurs de la santé globale. Il serait profitable d'intégrer les associations de santé dans un débat. Si nous devions initier une réflexion relative à la gouvernance, nous l'orienterions vers les actions à mettre en place afin d'éviter que la santé environnementale ne soit isolée des autres thématiques liées à la santé et de l'ensemble du système de soins et de vigilance.