La parité est-elle assurée dans les comités d'experts ? Des jeunes y siègent-ils ? Selon vous, peut-on être à la fois jeune et expert ? Un expert peut-il siéger dans plusieurs comités – avec un risque de pensée unique, notamment en toxicologie ?
Lors de votre première audition, vous regrettiez le manque de qualifications sur le marché de l'expertise, notamment des laboratoires. Vous aviez déclaré que vous ne vous adressiez qu'à des laboratoires ayant reçu l'agrément « Laboratoires de bonnes pratiques ». À ma connaissance, cette qualification est délivrée par le Comité français d'accréditation (COFRAC). La difficulté ne viendrait-elle pas d'une exigence trop prononcée par rapport à ces bonnes pratiques, qui réduirait l'éventail des laboratoires auxquels s'adresser ? Il est assez riche en France. Ne faudrait-il pas assouplir ces règles appliquées aux « Laboratoires de bonnes pratiques » ?
Comment parvenez-vous à obtenir l'interdisciplinarité et à élargir le débat dans les démarches en santé publique et en santé environnementale, telles qu' One Health ? Les critères de définition des experts ne sont-ils pas trop stricts ?