. Avec le fonds chaleur, on donne une enveloppe et les autorités françaises doivent se débrouiller, ce qui a une incidence immédiate sur le mode de gestion. On considère le niveau d'aide à attribuer en fonction de la dotation budgétaire, alors qu'il vaudrait mieux déterminer le niveau d'aide nécessaire pour voir les projets émerger. Puisqu'on veut développer X projets pour atteindre la courbe de transition, pourquoi ne pas se demander de façon pragmatique de quel montant financier on a besoin ? On veut faire tant de millions de tep d'économie sur la chaleur renouvelable par an. Pour favoriser ces projets et les rendre compétitifs, il faudrait mettre tant d'euros par MWh produit en chaleur renouvelable, et le niveau d'aide devrait en résulter. C'est d'ailleurs ce qui se passe en matière d'électricité renouvelable : on fixe un tarif et on regarde combien de projets sortent.
Nous étions dans la logique d'un système « capé ». Compte tenu de la remontée du prix des énergies fossiles et de la TICGN, nous pensons que le plafond de verre européen n'est plus un obstacle, car nous n'aurons pas besoin de remonter à un niveau tel que nous risquions d'y être confrontés.