J'aurais aimé que vous suiviez votre instinct, monsieur Quatennens, et je ne peux qu'être défavorable à la suppression de l'article 1er.
L'objectif de cette mesure, dont je reconnais volontiers qu'elle ne résoudra pas tous les problèmes, est de donner un cadre général à des pratiques qui existent déjà dans certaines entreprises, sur le modèle de ce qui avait pu être fait pour le don de congés aux parents gravement malades. Les retours de cette première expérience sont d'ailleurs extrêmement positifs.
Par ailleurs, j'insiste sur le fait qu'aujourd'hui, le congé de proche aidant n'est ni rémunéré ni indemnisé, contrairement aux jours de congé donnés dans le cadre du dispositif que je propose. Dès lors, je crois qu'il faut ouvrir un maximum de possibilités pour que les aidants puissent s'organiser au mieux en combinant l'ensemble des dispositifs.
Lorsque j'ai présenté ce texte aux représentants des aidants familiaux, je leur ai demandé si ces dispositions avaient bien du sens. Et à la façon dont leur visage s'est illuminé, la réponse a été oui, je vous rassure…