Intervention de Philippe Sauquet

Réunion du mardi 7 mai 2019 à 17h00
Commission d'enquête sur l'impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la transparence des financements et sur l'acceptabilité sociale des politiques de transition énergétique

Philippe Sauquet, directeur général « Stratégie et innovation », directeur général de la branche Gas, Renewables and Power (GRP) et membre du comité exécutif de la société Total :

Je vous remercie, monsieur le président, de nous avoir invités dans le cadre de cette commission, et de nous donner ainsi de l'occasion de souligner l'importance que revêtent pour nous les énergies renouvelables.

Les énergies renouvelables sont au cœur de la stratégie du groupe Total, et ne constituent en rien, pour lui, une nouveauté. Voilà déjà quarante ans que nous sommes actifs dans l'énergie solaire. L'aventure des énergies renouvelables a donc commencé pour nous il y a longtemps. Elle ne répond en rien à un effet de mode, mais correspond à une conviction que le groupe s'est forgée à travers son engagement presque centenaire à l'échelle planétaire, selon laquelle le monde a besoin d'énergie. Nous avons en outre la conviction qu'il n'existe pas d'énergie idéale, et qu'il convient de faire évoluer le mix énergétique en prenant en compte la demande et l'offre permettant d'y répondre avec ses limites, ses contraintes de disponibilité et de coût et, bien sûr, les enjeux environnementaux afférents.

À ce stade de son histoire, le groupe Total doit résoudre une équation dont les deux principaux termes sont les suivants : d'une part, une population mondiale en croissance aspirant à l'énergie et à un certain confort de vie, d'autre part, la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre – notamment du secteur énergétique – pour limiter le réchauffement climatique. Total, qui est souvent décrit comme un groupe pétrolier – voire, dans le meilleur des cas, pétrolier et gazier – entend contribuer à résoudre cette équation. La définition qui nous correspond le mieux est celle d'un groupe énergétique qui intègre les enjeux climatiques dans sa stratégie, et qui a pour ambition d'apporter à ses clients une énergie abordable, disponible et propre, quelle que soit sa nature. Le pétrole, difficilement contournable dans le transport et la chimie, le gaz, énergie fossile la moins émettrice de CO2 et très abondante sur la planète, mais aussi l'électricité à bas carbone produite à partir de gaz ou d'énergie renouvelable, font aujourd'hui partie de notre cœur de métier. À ce titre, Total est un acteur à part entière de la transition énergétique, que je préfère d'ailleurs qualifier d'évolution. L'évolution du mix énergétique est en effet un processus de longue haleine qui a commencé avec l'histoire de l'humanité et se poursuivra avec elle.

Total étant un groupe mondial, sa stratégie l'est tout autant. En matière de carbone, son enjeu est de limiter les émissions à l'échelle de la planète et non d'un seul pays. Le groupe prend en compte les besoins de ses clients dans chacun des 130 pays où il opère. Nous intégrons bien entendu les objectifs de réduction des émissions de CO2 fixés par les États lors de la conférence internationale de 2015 sur le climat, soit 35 milliards de tonnes de CO2 émises à un horizon de vingt ans, à comparer aux 35 milliards de tonnes émises en 2010 et aux 75 milliards de tonnes qui seraient émises en 2035 si les tendances actuelles n'étaient pas inversées.

Nous prenons également en compte les scénarios de mix énergétique susceptibles d'atteindre ces objectifs. Les scénarios à faible émission de carbone publiés par les experts – par exemple, le sustainable development scenario de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) – font ressortir trois enseignements incontournables. Tout d'abord, nous devrons déployer une efficacité énergétique considérable pour maintenir une consommation d'énergie stable, tout en satisfaisant les besoins d'une population en croissance. Nous devrons ensuite développer des énergies renouvelables non émettrices de CO2. Enfin, nous devrons faire évoluer le mix d'énergies fossiles vers le gaz, lequel est deux fois moins émetteur de CO2 que le charbon. Ajoutons que la captation d'une partie, même limitée, des émissions de CO2 constituera un besoin incontournable à l'horizon de 2035.

Total est pleinement convaincu qu'il doit prendre en compte ces trois axes. N'oublions pas, pour autant, que le mix énergétique de ces scénarios correspond à une évolution et non à une révolution. Cette évolution n'a rien de facile. Elle implique des efforts gigantesques de développement de nouvelles technologies ainsi que de construction d'infrastructures de production, de transformation et de transport d'énergie. Cette évolution est nécessairement progressive. Selon les scénarios précités, la part des énergies renouvelables de dernière génération – solaire et éolien – passerait de 2 % à seulement 11 % du mix mondial à un horizon de 20 ans. La part de la biomasse moderne, principalement des biocarburants, passerait de 5 % à 9 % du mix mondial à l'horizon de 2035-2040. Les biocarburants ne font certes pas l'unanimité, mais permettent de réduire les émissions de CO2. Quant à la part de l'hydroélectricité, elle passerait de 3 % à 4 % à la même échéance, le nombre de sites pouvant accueillir des équipements de production hydraulique étant limité sur la planète. À l'échelle mondiale, la part du nucléaire passerait de 5 % à 9 %. Pour en venir aux énergies fossiles, la part du charbon devrait se contracter fortement, passant de 27 % à 15 % du mix mondial. Le pétrole devrait également diminuer, sa part passant de 32 % à 26 % du mix mondial. Enfin, la part du gaz devrait croître, pour passer de 22 % à 25 % du mix mondial.

En tant qu'acteur responsable, Total continue de développer un mix vertueux. Nous avons mis fin à notre activité de charbon dès 2015. Nous croyons à la nécessité des énergies renouvelables, mais aussi à une part accrue du gaz, à une efficacité énergétique renforcée et à des puits de carbone plus nombreux. Cependant, ne demandez pas à Total de cesser son activité pétrolière ! La planète aura encore besoin de pétrole pendant des décennies. Si des acteurs tels que Total cessaient de produire du pétrole, le prix du carburant à la pompe connaîtrait une flambée.

J'en viens aux actions menées par Total en matière de transition énergétique. Notre premier axe, peut-être le plus important à nos yeux, est le combat contre le charbon au profit d'une électricité faiblement émissive de CO2, issue du gaz ou d'énergies renouvelables. Pour réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre, il nous paraît prioritaire de restreindre l'usage du charbon. Celui-ci constitue aujourd'hui la première source mondiale d'électricité, mais aussi la principale source d'émissions de CO2 du secteur énergétique. Il peut être remplacé par du gaz ou des énergies renouvelables. Certes, le gaz est une énergie fossile. Il est toutefois deux fois moins émissif de CO2 que le charbon lorsqu'il est utilisé pour la génération électrique.

Total est favorable à un prix du carbone qui envoie un signal incitatif aux utilisateurs. Sur la planète, le charbon est souvent moins coûteux que le gaz. Cesser d'y recourir aura un coût économique et social. Nous sommes favorables à un signal économique qui accélérerait l'abandon ou le déclin du charbon via un prix du carbone. Un « signal prix » de 20 dollars la tonne de CO2, relativement raisonnable, suffit à susciter un basculement du charbon vers le gaz dans la production d'électricité. C'est le moyen le moins coûteux et le plus rapide de réduire massivement les émissions de CO2, d'autant que des centrales à cycle combiné gaz existent mais ne sont pas utilisées à plein, à la différence des centrales à charbon. Un signal prix ad hoc permettrait donc de réduire considérablement les émissions de carbone. Nous en avons fait le constat en Europe, notamment au Royaume-Uni mais aussi aux États-Unis, et pourrions assister au même phénomène dans d'autres pays, en particulier en Allemagne.

Un signal-prix de 20 dollars supplémentaires par tonne de CO2 provoquerait une transition vers les énergies renouvelables, notamment le solaire et l'éolien. Ce serait certes plus coûteux, et ces énergies présentent une contrainte d'intermittence. Enfin, un signal-prix cinq fois plus élevé serait nécessaire pour provoquer un basculement du charbon vers le solaire ou l'éolien couplé à des batteries, ce qui permettrait de s'affranchir du problème de l'intermittence. Le combat contre le charbon est donc essentiel, et nous le menons dans tous les pays où nous intervenons, depuis l'Europe jusqu'à la Chine, en passant par le Japon, la Corée, l'Inde et l'Afrique.

Passons au deuxième axe grâce auquel nous entendons gagner en efficacité et rendre un meilleur service à nos clients. Nous souhaitons leur apporter nous-mêmes et directement l'énergie et les services dont ils ont besoin. L'Europe et la France fournissent la meilleure illustration de la manière dont nous voulons intégrer, sur toute la chaîne, la production d'énergies faiblement émissives en carbone. En France par exemple, nous avons entrepris d'intégrer ces activités jusqu'aux clients finaux, tout au long de la chaîne du gaz, jusqu'à l'électricité. Nous sommes conscients que nos clients consommeront une part croissante d'énergie sous forme d'électricité, celle-ci étant d'un usage facile et évitant toute pollution locale. L'électricité fait indéniablement partie de nos activités de base. Aujourd'hui, Total compte quelque 5 millions de clients en gaz et électricité en Europe. Pour la seule France, nous visons en la matière une part de marché de 15 % à un horizon de cinq ans, correspondant à 6 millions de clients résidentiels.

Nous souhaitons produire une part croissante de l'électricité que nous commercialisons, en nous limitant strictement à une électricité faiblement émissive en carbone et en excluant le nucléaire. Nous entendons ainsi ne produire de l'électricité qu'à partir de gaz et de sources renouvelables, solaires, éoliennes et hydrauliques. Nous disposons de quatre centrales à cycle combiné gaz en Europe de l'Ouest, pour une capacité de 1,6 gigawatt (GW). Nous gagnerons deux centrales supplémentaires lorsque l'accord de cession entre Uniper et EPH sera finalisé, pour une capacité de 800 mégawatts (MW). Nous avons entrepris la construction d'une centrale à Landivisiau, à hauteur de 400 MW, qui aidera à sécuriser l'approvisionnement électrique de la Bretagne. Nous disposons également d'une base de production d'électricité renouvelable.

Notre aventure dans le solaire a commencé il y a quarante ans avec la production de panneaux photovoltaïques et l'alimentation en électricité solaire de villages africains non connectés au réseau. Nous avons considérablement accéléré cette dynamique en 2011 en acquérant une part majoritaire du capital de l'équipementier américain SunPower. Ce dernier était alors l'un des leaders des cellules et des panneaux solaires, mais avait été fragilisé par la réduction des soutiens publics aux énergies renouvelables postérieure à la crise de 2009. Il nous semblait important d'être un fabricant de cellules photovoltaïques pour contribuer à une baisse des coûts de cette technologie et assurer son succès. Les résultats ont été probants sur la chaîne photovoltaïque, puisque les coûts y ont été divisés par dix. La compétitivité de l'énergie solaire est désormais assurée.

Dans les années 2015-2016, nous avons affirmé notre ambition de devenir un producteur d'électricité solaire, au-delà d'un fabricant de cellules et de panneaux photovoltaïques. Afin d'accélérer l'essor de la production d'électricité renouvelable, solaire et éolienne, nous avons décidé de créer l'entité Total Solar et de développer, en partenariat, la société Eren, devenue Total Eren. Depuis notre rachat de Direct Énergie en 2018, nous avons intégré au sein du groupe les activités de la société Quadran. Grâce à cette dernière, nous disposons en France d'une capacité combinée – éolien terrestre et photovoltaïque – de quelque 700 MW. À l'échelle mondiale, nous visons une puissance de 7 GW en solaire et éolien terrestre à un horizon de cinq ans. L'éolien marin s'y ajoutera.

L'éolien marin constitue d'ailleurs notre troisième axe de développement. Nous avons appréhendé ce domaine avec des doutes manifestes durant de nombreuses années. En effet, les coûts de construction et d'entretien de ces infrastructures nous paraissaient prohibitifs. Nous n'envisagions pas de solliciter des subventions au niveau élevé qui était requis pour développer ces projets. Depuis, les technologies ont évolué. Nous sommes convaincus qu'elles permettent désormais de développer des projets d'éolien marin à un coût compétitif. C'est ainsi que nous avons remis récemment une offre conjointe avec Orsted – groupe danois qui occupe la première place mondiale de l'éolien marin avec 30 % de parts de marché – ainsi qu'avec le belge Elicio, pour le projet de parc éolien en mer au large de Dunkerque. En parallèle, nous étudions l'installation d'une batterie de grande puissance – 25 MW – à proximité du site, afin de contribuer à l'équilibre du réseau électrique.

Ceci nous conduit à notre quatrième axe, les batteries. L'intermittence des énergies renouvelables telles que le solaire et l'éolien prend une importance croissante à mesure que croît la part d'électricité produite à partir de ces sources. L'intermittence n'est pas problématique lorsque 5 % du mix électrique sont produits à partir de solaire et d'éolien, mais le devient véritablement si l'on entend porter cette proportion à 30 % ou 40 %.

Il existe aujourd'hui trois solutions économiquement envisageables pour pallier cette intermittence, le gaz au premier chef. Ainsi, les centrales à cycle combiné gaz permettent de compenser presque en temps réel les variations des énergies renouvelables. La deuxième solution est hydraulique. Les stations de transfert d'énergie par pompage permettent en effet de pomper et stocker de l'eau pendant la journée, puis de la turbiner pour produire de l'électricité durant la nuit. Ce moyen est néanmoins limité par la disponibilité des sites. La troisième solution réside dans les batteries. Total a souhaité devenir un acteur industriel dans ce domaine. C'est pourquoi, en 2016, il a acquis Saft, leader des batteries de spécialité pour l'espace, la défense et les télécommunications.

Lorsque nous en avons fait l'acquisition, Saft était peu présent dans le stockage d'énergie stationnaire. Nous avons souhaité développer activement ce domaine. Nous y visons aujourd'hui deux priorités. La première est un programme de recherche et développement dans le domaine des batteries lithium-ion à électrolyte solide, que nous menons avec des partenaires européens tels que Solvay, BASF, Siemens et Umicore. Ce programme vise à commercialiser, aux environs de 2025, des batteries plus sûres et plus denses en énergie, assurant une autonomie accrue. La deuxième priorité est d'améliorer encore la technologie actuelle des batteries lithium-ion à base d'électrolyte liquide, pour en accroître la sécurité et la densité, tout en réduisant leur coût autant que possible. À cet effet, nous avons créé une joint-venture en Chine avec la société Tianneng. Elle nous donne accès à un outil de grande capacité – soit 2 gigawattheures (GWh) de capacité de production annuelle, facilement extensibles à 4 GWh – pour produire à coûts bas. Elle nous procure en outre l'accès à l'important marché chinois.

Passons au cinquième axe qui guide le groupe Total, le véhicule électrique. Nous y croyons fermement et avons la conviction qu'il se développera, de façon prioritaire en milieu urbain où il contribue à réduire la pollution locale et les nuisances sonores, sans susciter trop de contrainte d'autonomie pour les utilisateurs. Nous entendons d'abord appréhender le véhicule électrique par le prisme de l'offre d'énergie, en offrant à nos clients la possibilité de s'approvisionner chez Total, qu'ils aient un véhicule thermique – essence, diesel ou gaz –, hybride ou électrique. Notre priorité est de leur donner accès à des bornes de recharge dans nos stations. Nous avons déjà engagé un travail en ce sens, en visant un maillage de bornes de recharge au sein de notre réseau de stations-service tous les 150 kilomètres en Europe de l'Ouest. À terme, 1 000 bornes à très haute puissance seront installées dans environ 300 stations. Naturellement, nous étudions aussi la façon d'offrir à nos clients la possibilité de s'approvisionner sur d'autres sites, notamment à leur domicile. Nous avons ainsi repris la société G2mobility, spécialisée dans l'installation et la gestion de bornes de recharge électrique, qui gère aujourd'hui 10 000 points de charge dans le domaine public en France, installés au sein de collectivités publiques et d'entreprises. Notez enfin que les constructeurs automobiles, soumis à l'obligation de compter dans leurs ventes une large part de véhicules électriques dès 2025, s'inquiètent de leur capacité à se procurer des batteries et à faire face, en la matière, à la concurrence chinoise.

Notre sixième axe est celui des biocarburants. Nous avons toujours considéré qu'ils constituaient un moyen rapide, disponible et efficace de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Nous incorporons depuis longtemps des biocarburants dans les carburants fossiles, en accord et en cohérence avec les politiques, notamment européennes, qui régissent ce domaine. Je ne résisterai pas à citer un projet qui nous tient à cœur et défraie aujourd'hui la chronique, la création d'une capacité de production de biocarburants à La Mède, dans les Bouches-du-Rhône. Nous avons présenté ce projet en 2015 en vue de reconvertir une raffinerie de pétrole. Il a reçu à l'époque les encouragements et l'approbation des autorités. Il consiste à traiter des huiles végétales pour produire des biodiesels de haute qualité, parfaitement miscibles avec les carburants pétroliers, sans limite maximale d'incorporation. Cet approvisionnement était et reste envisagé, de façon prioritaire, à partir d'huiles usagées, dans une logique d'économie circulaire. Cependant, bien que nous y ayons travaillé avec les partenaires les plus compétents, notamment Suez, le potentiel reste limité par rapport aux enjeux. Nous savions donc d'emblée que nous devrions compléter l'approvisionnement par d'autres huiles végétales, dont de l'huile de palme. Cette dernière est la plus économique sur les marchés, car elle présente le meilleur rendement à l'hectare. En cela, elle minimise l'impact sur les surfaces de production. Dès le départ, nous avions pris l'engagement de nous approvisionner exclusivement en huile de palme certifiée durable. Des certifications existent en effet pour garantir que l'approvisionnement est effectué auprès de producteurs qui s'engagent à respecter un ensemble de contraintes, notamment en matière de déforestation. Les évolutions législatives récentes nous placent dans une position extrêmement difficile. Les industriels ont besoin d'une législation stable afin d'avoir la visibilité nécessaire pour procéder à des investissements et préserver leurs emplois. Or les dernières décisions ayant été prises, si elles sont maintenues, font peser une menace sur les 250 postes que nous souhaitions maintenir à La Mède. Je suis prêt à répondre à vos questions sur ce sujet.

Le septième axe de notre stratégie de réduction des émissions de CO2 réside dans les puits de carbone. Nous y travaillons à travers un grand projet de stockage de carbone en Norvège, après le pilote que nous avons conduit avec succès à Lacq il y a quelques années. Nous souhaitons en outre engager un développement plus important des puits naturels, en particulier dans les forêts.

Il y a bien d'autres domaines dans lesquels j'aurais pu vous présenter la position du groupe Total, comme le biogaz, l'hydraulique ou encore l'hydrogène – lequel n'est pas une énergie mais un vecteur propre, à l'instar de l'électricité. Toutefois, le temps nous presse, et je me propose de répondre à vos éventuelles questions sur ces sujets.

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