Total est véritablement engagé à développer les nouvelles énergies, notamment renouvelables. Nous sommes fondamentalement agnostiques en termes d'énergie. Nous résistons à un effet de mode qui affirmerait, de façon simpliste, que la solution réside exclusivement dans le solaire ou l'éolien. L'acceptabilité de l'éolien varie selon les pays et les régions. Le solaire, pour sa part, est plutôt bien perçu. Gardons-nous pour autant de croire qu'en cinq ou dix ans, il sera possible de basculer l'ensemble du mix énergétique de la planète vers l'énergie solaire. Cela induirait un goulot d'étranglement dans l'accès aux matières premières, et soulèverait un réel problème d'intermittence.
Nous devons tenir un cap sans en dévier, afin de ne pas gaspiller les investissements et les subventions lourds requis dans ces domaines. Il faut savoir s'adapter à l'environnement spécifique de chaque pays pour concilier l'ambition de réduire les émissions de CO2 et la capacité à proposer une offre énergétique abordable pour les clients. Un coût trop élevé de l'énergie engendrerait de réelles difficultés avec les consommateurs, voire avec les électeurs.