Nous sommes guidés par le coût économique des différentes énergies, auquel nous intégrons les coûts du CO2 et du CO2 évité. Le groupe étant présent dans 130 pays, il ne saurait faire un choix qui s'appliquerait à tous. Nous sommes au contraire appelés à assurer une diversité de mix énergétique. Nous veillons de longue date à nous concentrer sur les énergies susceptibles d'être à terme rentables sans subvention. Cela nous a conduits à écarter l'éolien marin il y a quelques années. Nous avons pourtant été près de remettre des offres dans ce domaine. Elles prévoyaient un coût minimum de 150 à 200 euros par mégawattheure (MWh), alors que le prix de marché de l'électricité était de 50 euros par MWh. Nous ne pouvions pas nous y lancer sans un espoir de diminution rapide de ce coût. Aujourd'hui, force est de constater que l'industrie a réussi à l'abaisser. C'est pourquoi nous nous intéressons à nouveau à cette technologie.
Nous écartons donc les solutions trop coûteuses. C'est le cas du biogaz. En soi, cette énergie est fort intéressante. Cependant, son modèle économique le limite à des quantités réduites. Je peine à voir comment le procédé de production du biogaz pourrait être industrialisé de façon à le rendre compétitif sur le plan économique.