Je vous remercie, monsieur le président.
Vous avez mentionné le fonds chaleur et le fait que le projet de la PPE prévoit de le faire passer à 307 millions d'euros en 2019. Pensez-vous que si nous doublions cette somme, il y aurait suffisamment de projets pour utiliser les subventions ? Il existe peu de domaines subventionnés par des fonds publics avec une rentabilité à moins de trois ans.
Concernant les EnR, vous nous avez indiqué que lorsque le tarif est en dessous du prix du marché, la production est arrêtée. Une personne que nous avons auditionnée nous a expliqué que, dans un tel cas, elle reversait de l'argent à l'État. Alors que font en réalité les producteurs d'EnR : arrêtent-ils leur production ou reversent-ils de l'argent à l'État ?
Enfin, que proposez-vous pour les énergies non traitées par la PPE – vous avez évoqué l'hydraulique ?
Je ne manquerai pas de rapporter au président Aubert que vous avez abondamment cité les chiffres de la Cour des comptes. Il y sera, j'en suis sûre, très sensible.