S'agissant des filières qui ont été mal traitées dans le projet de la PPE, déjà un certain nombre de PME ont développé des technologies, qui doivent encore subir des tests, à la fois économiques et techniques. Deux entreprises ont mis des hydroliennes à l'eau : l'entreprise Sabella, à Ouessant, et la société Hydroquest, à Paimpol-Bréhat. La prochaine étape sera de développer des fermes pilotes, visant à tester la production réelle d'un ensemble d'hydroliennes.
Des projets qui ne doivent pas être uniquement soutenus par un tarif d'achat de l'électricité ; il s'agit d'un investissement qui ressort de la recherche-développement (R&D). Le programme d'investissement d'avenir (PIA), qui est en partie géré par l'ADEME, devrait pouvoir supporter ces développements technologiques.
J'ai également mentionné la géothermie électrique. Dans le cadre de la PPE, nous pensons qu'il serait possible de l'améliorer en adoptant un objectif relativement modeste pour le développement de cette géothermie électrique, sachant que, pour environ 30 mégawatts, des projets ont déjà signé un contrat dans le cadre de la PPE.
Concernant la géothermie profonde, un programme de recherche est en cours avec Eramet et le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies (CEA) qui vise à exploiter le lithium qui se trouve en profondeur. La dizaine de projets identifiés en géothermie permettraient de fournir 6 % du marché mondial du lithium.