Le syndicat est sensibilisé à la valeur ajoutée locale – c'est l'objectif des CSF. Il nous est souvent reproché – parfois abusivement – de développer les EnR sur le territoire français avec du matériel importé de Chine, du Danemark ou d'Allemagne. Il y a une certaine réalité, mais elle est très exagérée.
C'est la raison pour laquelle, nous voulons mettre en place des outils d'évaluation sur la valeur ajoutée locale, dans chacune des filières. Et voir ensuite comment nous pouvons travailler à améliorer la balance commerciale de chaque filière, et le développement de l'emploi.
Nous disposons, dans le photovoltaïque, de l'un des meilleurs centres de recherche au monde. Il est donc très étonnant que nous n'ayons pas réussi à développer une industrie du photovoltaïque à la hauteur des développements qui nous attendent. Dans la PPE, le photovoltaïque représente près de 3 000 mégawatts par an – nous en sommes aujourd'hui à 900.