Concernant le futur des EnR en termes de coût, aujourd'hui, elles sont déjà à un niveau très acceptable, mais nous pourrions encore diminuer en allégeant certaines réglementations. Nous parlions de la durée d'un projet éolien. De même, pour les autres EnR, chaque année qui passe augmente le coût, qui se répercute dans le prix de l'énergie.
Les EnR vont encore progresser dans les années à venir et nous gagnerons plusieurs euros par mégawatheure. Nous verrons également apparaître d'autres sources d'énergie renouvelable, comme le gaz, qui est aujourd'hui extrêmement marginal.
Les EnR sont une garantie de stabilité des prix sur le futur. Je serais incapable de vous dire à quel mix nous allons arriver en 2050, mais nous devons y aller progressivement. La direction générale de l'énergie (DGE) – vous avez reçu M. Laurent Michel – souhaite commencer à réfléchir sur l'après 2035 – la PPE allant jusqu'en 2028.
Les études menées par l'ADEME démontrent qu'un mix avec beaucoup d'EnR est une garantie de stabilité des coûts, voire de réduction.