Afin que cette audition commune soit la plus équitable possible, nous allons minuter les temps de parole des uns et des autres.
L'un des arguments avancés par le collectif d'experts « Energie et vérité » est que la comparaison, au regard des objectifs fixés par la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), entre le coût d'un grand carénage nucléaire sur un tiers du parc, estimé à 25 milliards d'euros, et le coût d'un remplacement de ce même tiers par des énergies renouvelables toutes sources confondues, évalué à 184 milliards d'euros, laisse apparaître une disproportion en faveur d'une prolongation du parc nucléaire. L'éolien terrestre, qui constitue selon eux une grande partie des coûts déjà engagés, leur apparaît ainsi comme une folie au plan économique, non seulement par rapport au nucléaire, mais aussi à d'autres énergies renouvelables comme le photovoltaïque.
Je souhaite donner tout d'abord la parole à M. Cahart pour qu'il détaille la manière dont a été effectué le chiffrage de ces deux options, puis aux représentants de France énergie éolienne pour lui répondre.