Il faut d'abord souligner que les questions d'acceptabilité sociale d'infrastructures sont générales dans la société aujourd'hui et ne sont pas propres au domaine éolien. Quel que soit le projet, cela suscite débat et oppositions.
Il faut laisser les professionnels, les élus, les riverains travailler ensemble. Certains projets sont ainsi modifiés après concertation. La réglementation est par ailleurs extrêmement exigeante et pointue. Comme l'indiquait M. Butré, les dossiers que nous devons déposer sont très volumineux. De nombreuses études sont effectuées et de nombreux avis, de diverses commissions et services de l'État, requis avant que, in fine, l'autorisation soit accordée ou non par le préfet, qui représente l'intérêt général et prend sa décision en toute connaissance de cause. Il peut bien entendu, ponctuellement, y avoir des oppositions. Laissons les professionnels de l'éolien, les élus, les représentants de l'administration traiter ces questions. Il n'est pas forcément nécessaire qu'interviennent des associations qui mènent leur action comme une croisade et font métier de susciter chez les riverains des oppositions et des réactions anxiogènes, fantasmées pour beaucoup, qui créent de la division. Ce sont ces pratiques que nous dénonçons. La réalité du terrain est ce qu'elle est : elle peut être plus ou moins favorable.