. Je ne dispose pas de tout l'historique mais pour les dernières années, je peux vous dire que nous avons connu un rythme soutenu depuis le lancement de « Cap 2030 ». Pour les trois dernières années, nous avons ajouté à notre portefeuille, qui est aujourd'hui, à travers le monde, de 8 500 MW net, de l'ordre de 800 MW net, soit 10 %, par an. Pour les trois années précédentes, le rythme était sensiblement identique. Nous avons donc continué à croître à bon rythme, selon des modèles un peu différents. Il y a eu des époques très « solaires », puis « éoliennes » et nous revenons vers le solaire maintenant qu'il est vraiment à bon coût. Il y a eu des époques très nord-américaines et nous revenons aujourd'hui vers les pays émergents et l'Europe. S'agissant du solaire, il y a eu beaucoup de toiture et nous avons aujourd'hui un mix plus équilibré entre toiture et sol. Sans revenir à 2004 et à la création de SIFF, l'aventure commune a permis à EDF de faire de ces nouvelles énergies renouvelables, en plus de l'hydraulique qui est au cœur de notre mix, un élément à part entière du mix, en complémentarité du nucléaire dans notre pays-cœur, la France, et souvent en avant-garde dans beaucoup de pays du monde, notamment en Amérique du Nord, en Amérique latine, aujourd'hui au Maroc, au Moyen-Orient, en Inde, en Chine.