La filière de la méthanisation française souhaitait avoir un cahier des charges qui lui soit propre. Et pour cause, elle ne voulait pas, à l'instar de l'ensemble du monde agricole, réitérer les mêmes erreurs que d'autres pays en ayant une méthanisation reposant largement sur la production alimentaire. C'était un choix. Et ce choix a un coût, qui ne peut pas baisser aussi rapidement que certains le voudraient. Certes, il serait possible de faire baisser très rapidement le coût du gaz avec des méthaniseurs 100 % maïs ou 100 % betteraves. Mais ce ne serait pas durable. Et si la filière se pénalise au départ, c'est pour disposer d'atouts durables. D'où l'importance que les certificats puissent rester locaux ou franco-français.