Dans ma région, les Hauts-de-France, il existe de nombreux projets en cours et à venir entre des collectivités et le monde agricole. Le schéma régional climat-air-énergie indique qu'il faut aller vers une autonomie. Dans cette région, les collectivités considèrent que c'est peut-être l'occasion de faire de l'économie circulaire et de refaire de l'économie sur le territoire. Cette perspective rassemble les acteurs. Les agriculteurs amènent le gisement avec les effluents ou les boues d'épuration si nécessaire, par exemple. On constate l'émergence d'une volonté politique, de projets de territoire, y compris dans les territoires qui n'ont malheureusement plus ou que très peu d'activité économique et de services publics. Cela recrée un plaisir de vivre. Et demain, sans doute, des territoires auront une autonomie énergétique et pourquoi pas alimentaire également. Ils vivront avec leurs propres ressources, pour eux mais pour d'autres aussi. Ils pourront valoriser au maximum ce qu'ils ont chez eux. Nous le ressentons. C'est ce que nous appelons les externalités positives. Il est vrai qu'il ne s'agit pas d'apports sonnants et trébuchants, mais il n'empêche que c'est un plus, qui répond à un certain nombre de questions qui se posent aujourd'hui, aussi concernant la gestion des effluents ou des déchets d'une usine ou des collectivités, tout simplement – y compris les cantines.