Comme vous l'avez très bien dit, nous souhaitons éviter de réitérer ce que nous avons connu avec le solaire : les contrats qui existaient jusqu'en 2011 nous coûtent aujourd'hui 2 milliards d'euros par an. Sur la balance globale de EnR, c'est un passif assez conséquent que nous traînerons jusqu'en 2035. Nous avons rencontré le syndicat des EnR, qui estime qu'il faut maintenir nos ambitions en la matière mais décaler à 2030 l'objectif d'un coût de 67 euros initialement fixé pour 2023. Il souhaite également introduire le seuil de 40 GWh par an dans les contrats.
Vous parlez d'une filière franco-française. Quel est le retour d'investissement ? Disposons-nous d'évaluations chiffrées dans d'autres pays européens ? Par ailleurs, l'échelon franco-français n'est-il pas trop restrictif pour cette filière ? Ne vaudrait-il pas mieux raisonner à l'échelon européen ? De fait, nous sommes sur un marché ouvert. Vous l'avez très bien montré, il ne faut pas se leurrer : avec les réseaux, le gaz que l'on achète et que l'on consomme n'est pas nécessairement produit localement.