Dans votre propos liminaire, vous avez dit que le côté « connecté » était une opportunité pour les plus précaires. Ce n'est pas souvent ce que l'on entend dans le sens où les précaires sont plutôt victimes de fractures de connectivité. Savoir que vous retourniez ce sujet comme étant une opportunité pour ces publics m'intéresse car on pense souvent que les publics les plus précaires n'auraient pas accès à cette high-tech, qui serait réservée à d'autres publics. Ce serait intéressant que vous puissiez en parler.
Pourriez-vous me dire également si vous voyez aujourd'hui des freins qui pourraient être facilement levés au niveau du développement de l'autoconsommation ou de l'innovation en matière d'effacement, d'intelligence sur le pilotage des systèmes tels que vous les avez énoncés ?
Dernier point : vous mettez clairement l'humain au cœur de vos politiques. C'est un sujet sur lequel on s'interroge souvent. On entend beaucoup que l'intelligence artificielle fonctionne jusqu'à ce que l'humain s'en mêle, que la domotique est parfaite lorsque tout est réglé mais se dérègle dès que l'humain rentre dans le bâtiment. Comment arrivez-vous à développer des solutions d'intelligence qui savent apprendre tout en prenant en compte l'humain dans leurs systèmes ?