Pour être plus précis, il me semble que l'évolution technologique est là. Notre système est d'une qualité telle que nous ne sommes pas obligés de réfléchir dans l'urgence ni de porter son évolution car nous sommes dans des situations très complexes.
Il y a un vote et des engagements français au milieu des réglementations européennes et la part que la France a à jouer dans l'évolution de son mix énergétique est une décision qui nous appartient. Elle amène un certain nombre de décisions, y compris sur la part de nucléaire dans le mix.
Si celle-ci doit être réduite dans le mix, il faut bien que quelqu'un d'autre se mette à sa place. Schneider réfléchit avec Microsoft à des lieux pertinents pour l'intelligence artificielle dans le bâtiment et dans le réseau électrique à des moments tout à fait particuliers dans l'accélération de ces technologies. Au fond, la question énergétique est plus un orgue qu'un piano. Vous avez raison, sur le piano central, nous avons la meilleure solution mondiale. Sur l'orgue, il faut pouvoir faire jouer tous les claviers.