Au niveau des flux entrants, on voit passer des sommes très importantes quand on les cumule et l'un des enjeux est d'avoir une filière industrielle derrière. Pour l'acteur qui vit de cette activité, si elle n'est pas si rentable que cela, on peut très légitimement remettre en cause l'argumentaire de la fédération qui lui dit qu'investir dans l'éolien permet de créer de la valeur ajoutée en France. C'est compliqué car il s'agit de vos clients. Cependant, lorsqu'on s'adresse à des agriculteurs qui sont fournisseurs des grandes surfaces, ils ont généralement une opinion assez marquée sur les marges que réalise l'intermédiaire entre eux et le client final. Avez-vous entendu parler d'opérateurs qui ne seraient pas forcément vos clients (sans donner de nom et sans violer le secret les affaires), mais qui, d'après vous, réaliseraient des surrentabilités ? Dans le même temps, vous nous avez dit être sur des modèles économiquement compétitifs mais qui continuent à être subventionnés (par exemple par des appels d'offres avec parfois des prix garantis selon le mode de fonctionnement). Vous avez ajouté qu'en Allemagne désormais, on avance sans les roulettes du côté du tricycle. Si on persiste à vouloir aider une activité qui de facto est rentable par des moyens de subventionnement public, cela doit à un certain moment se retrouver quelque part.