Nous les avons créés. Il y avait un terrain vague à Cherbourg il y a deux ans sur le port et aujourd'hui 150 personnes sont en cours de recrutement à Cherbourg. C'est la réalité. Si nous remportons des projets d'éoliennes de 12 MW, le seul site pour faire des pales pour cette éolienne dans le monde se trouvant à Cherbourg, nous pourrons avoir 800 personnes à Cherbourg. La restructuration du site de Belfort est pénible et douloureuse pour ceux qui sont sur le site. Elle n'a rien à voir avec l'acquisition d'Alstom. Les emplois sur les turbines à gaz à Belfort sont des emplois General Electric depuis 1999. Alstom n'avait pas d'activité de production dans les turbines à gaz sur le site de Belfort en 2015. Alstom avait des emplois à Belfort dans le nucléaire et le charbon quand elle a été rachetée par GE. Le nombre d'emplois à Belfort et dans le nucléaire à Cherbourg aujourd'hui correspond grosso modo au nombre d'emplois que nous avions en 2015. La problématique est exogène par rapport à la vision d'Alstom.
Pour les raisons de réalité du marché dont nous avons discuté, qui s'imposent à nous et nous conduisent à devoir réduire l'emploi à Belfort dans le site, nous nous sommes engagés à créer des emplois dans l'éolien offshore. Nous pouvons créer 1 000 emplois entre Saint-Nazaire et Cherbourg dans les deux ans qui viennent si nous réussissons à lancer notre turbine de 12 MW, à la gagner et à réaliser le projet que nous avons prévu de faire avec EDF. Ce ne seront malheureusement pas les mêmes emplois mais à l'échelle du territoire, un vrai sujet de transition énergétique, d'impact sur l'emploi et de gestion prévisionnelle en termes de compétences et de mobilité va s'imposer à nous.