Concernant l'hydroélectricité, j'ai évoqué le barrage de Descartes. Cinq candidats se sont présentés. L'autorisation d'occupation temporaire (AOT) était portée par l'État. C'est un cours d'eau majeur et le dernier barrage avant la mer. C'est un bon exemple des écueils auxquels nous sommes confrontés : le dossier administratif d'autorisation comportait 40 pages techniques et 480 pages pour le volet environnemental ! Bien évidemment, je suis favorable à la transition écologique, à la faune et la flore, etc., mais il faut raison garder… On en arrive à passer à côté du vrai sujet – la production d'énergie renouvelable à partir d'un cours d'eau. Nous avons réalisé un excellent travail avec la direction départementale des territoires (DDT), la DREAL et l'AFB et sommes désormais attributaires de l'AOT pour quarante ans. Reste à déposer le permis de construire. Je suis certain que nous allons faire face à de nombreux recours puisque certains considèrent que la nature doit retrouver son état initial, sans aucune retenue d'eau de la source à la mer. Mais la retenue existe depuis cent cinquante ans et le barrage hydroélectrique a été créé pour une papeterie qui existe toujours. Son impact est donc connu !