On assiste à une prise de conscience de la part du monde agricole qui, à cause de l'implantation des éoliennes, se voit imposer des risques non négligeables, qui ne sont pas toujours évalués dans le modèle actuel. Pour avoir reçu des demandes à ce sujet, je constate, dans le monde agricole, qu'une exigence de clarté juridique autour du modèle éolien se fait ainsi jour.
Par ailleurs, on observe que le territoire a complètement perdu la main sur les implantations de projets éoliens. C'est le cas au Petit-Pressigny où un projet portant sur trois éoliennes fut présenté dans un premier temps, puis un projet de cinq, ensuite de neuf ; pour finalement apprendre la semaine dernière que neuf éoliennes seront implantées, plus un nouveau projet de huit. On a l'impression qu'à partir du moment où une ou deux éoliennes sont autorisées, il y a plus de gouvernance possible.
Enfin, je n'ai pas encore eu de retour de la part de Mme la préfète ; le moratoire est déposé en trois vagues, la première a été déposée auprès d'elle, la deuxième le sera sous peu, et la troisième au début du mois de septembre. Je ne doute toutefois pas que Mme la préfète soit favorable à cette demande.