Répondre à cette question supposerait d'étudier précisément la chaîne de valeur. Il me semble cependant que nous avons d'ores et déjà pris un retard assez significatif dans ce domaine.
Dans une concurrence internationale où l'on ignore comment se répartira la valeur ajoutée, j'ai par ailleurs du mal à concevoir, que la problématique soit de déterminer si la France a la capacité d'avoir, en propre, une industrie puissante en matière d'éoliennes. De ce point de vue, le fait que l'Union européenne n'ait pas encouragé de coopérations par ses mécanismes me semble poser problème. En tant qu'économiste, je le répète, j'ai du mal à penser que la question se joue à l'échelle française – la carte qui orne ce mur le montre suffisamment.
En disant cela, on bute sur une impasse en Europe. Je ne suis pas très convaincu de notre capacité à construire un Airbus des batteries, des éoliennes ou de quoi que ce soit. Ma crainte est que des mécanismes de coopération nous manquent fondamentalement.
Je m'étais donné pour objectif de toujours terminer mon propos par un point positif qu'en l'occurrence, j'ai un peu de peine à trouver.