Il n'existe de toute façon pas de solution magique, qui soit la réponse unique à la complexité vers laquelle nous allons. De ce point de vue, la flexibilité offerte par les véhicules électriques peut être considérée comme un élément de la réponse. La capacité d'effacement des ménages et de report de consommation en sera un autre.
S'agissant du climat, on espère que le régime des vents entre l'Espagne et la mer du Nord soit suffisamment décorrélé, afin que nous n'ayons pas à faire face à un épisode aussi extrême que celui que vous évoquiez. Les spécialistes du climat l'étudient peut-être, mais je n'ai pas connaissance de ces modélisations. RTE lui-même ne me semble pas réfléchir en ce moment à un scénario aussi extrême qu'une absence de vent en Europe durant quatre jours.
J'estime que le véhicule électrique, même s'il est déployé massivement, ne peut pas répondre à un choc de ce type. Il faudrait pour cela que les véhicules, à supposer qu'ils soient suffisamment nombreux, restent à l'arrêt.