. Vous êtes parvenus à faire des additions que nous avions essayé de faire de notre côté. Vous dites que l'on réalise environ 41,2 milliards d'euros de dépenses vertes, c'est-à-dire des dépenses pour le climat, en additionnant secteur public et secteur privé, dont 20 milliards d'euros pour l'État. Dans le même temps, on fait 73 milliards d'euros de dépenses publiques et privées défavorables au climat, essentiellement dans les transports, pour 71,4 milliards d'euros, le restant étant représenté par le chauffage. À cela s'ajoutent 300 milliards d'euros de formation brute de capital fixe qui ne sont ni verts ni marron.
Par ailleurs, vous dites qu'on prélève 56 milliards d'euros de recettes au nom du climat, dont 37,6 milliards d'euros sur les carburants fossiles, 11,4 milliards d'euros sur l'électricité et 5,6 milliards d'euros sur les véhicules. Si l'État prélève 56 milliards d'euros de recettes au nom du climat et fait 20 milliards d'euros de dépenses vertes, ne garde-t-il pas de côté 36 milliards d'euros de recettes non redistribués pour le climat ?