Intervention de Julien Aubert

Réunion du jeudi 11 juillet 2019 à 15h25
Commission d'enquête sur l'impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la transparence des financements et sur l'acceptabilité sociale des politiques de transition énergétique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Monsieur Mahfouz bonjour, vous êtes président fondateur de H2AIR, producteur d'électricité renouvelable indépendant. Vous êtes accompagné de Mme Émilie Thérouin. Vous êtes membre du conseil d'administration de France Énergie Éolienne (FEE) et membre du comité de pilotage de l'Office franco-allemand pour la transition énergétique (OFATE).

Vous avez créé H2AIR en 2008. Votre entreprise prend en charge toutes les étapes d'un projet d'énergie éolienne, le développement du projet, dont le financement, la construction, avec sa filiale H2AIR PX, et la gestion opérationnelle pour le compte de tiers, avec sa filiale H2AIR GT.

H2AIR a récemment fait le choix d'une diversification dans le développement des centrales photovoltaïques au sol, de grande taille. Vous nous expliquerez pourquoi.

Quel impact l'implication croissante des grands groupes énergéticiens dans la production d'énergie renouvelable (EnR) aura-t-elle sur la structuration du secteur, notamment dans le domaine de l'éolien et du solaire ? Le soutien, que ce soit par complément de prix ou par un prix garanti pendant la période d'amortissement de l'investissement, est-il un élément structurel du modèle de financement des projets de développement de sites de production d'énergie renouvelable, quand bien même les coûts de production de l'éolien, notamment, seraient compétitifs ?

Le financement de vos projets comporte-t-il un volet participatif ? Si oui, ce type de financement est-il essentiellement, ou pour partie, territorialisé ? Est-il ouvert à tout investisseur indépendamment de sa proximité de résidence avec le parc éolien ou la centrale solaire ?

Pratiquez-vous des contrats d'approvisionnement à long terme avec des entreprises souhaitant mettre en avant une démarche de consommation d'énergie verte, produite à proximité ? Comment appréciez-vous, de ce point de vue, le régime applicable au certificat d'origine ?

Quelle est la bonne feuille de route d'un promoteur d'énergie renouvelable pour atteindre l'acceptabilité sociale de son projet, sans trop de difficulté ? La question tient-elle, avant tout, à un changement de regard, à mesure que les sites dédiés à la production d'énergies renouvelables se multiplient, ou tient-elle plutôt à la différence entre les promoteurs maladroits et les autres ?

Nous allons vous donner la parole pour un exposé liminaire de quinze minutes, puis la rapporteure et moi-même, nous vous poserons une série de questions.

Avant de vous donner la parole, je rappelle que l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958, relative au fonctionnement des assemblées parlementaires, impose aux personnes auditionnées par une commission d'enquête de prêter serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.

Monsieur Mahfouz et Mme Thérouin, je vous invite à lever la main droite et à dire « je le jure ».

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.