D'abord, nos équipes, qui font de la recherche cartographique ont identifié le secteur. Ils ont ensuite contacté les maires pour leur présenter nos idées, les opportunités que nous avons identifiées – avant même de présenter un projet. Puis, nous avons appris que la vice-présidente de cette commission d'enquête, Mme Laure de La Raudière, habitait dans une commune voisine et que sa famille, propriétaire, a formé autour d'elle un noyau d'opposition. C'est la principale raison pour laquelle ce projet fait tant de bruit. Je ne pensais pas que nous allions l'évoquer aujourd'hui.
Nous nous retrouvons dans une situation inédite : deux maires sont favorables au projet, mais une opposition s'est formée, qui peut faire entendre sa voix et qui a organisé une réunion chez Mme la préfète, alors que nous n'avons présenté que des idées ; cela n'est jamais arrivé. Aucun de nous n'a été un jour convoqué chez une préfète pour une réunion avec le directeur de la DTT, le directeur de la DREAL, le secrétaire général de la préfecture et l'inspectrice Installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) concernée, à un stade aussi précoce d'un projet. Il y a une crispation autour de ce projet, mais sachez que nous ne cherchons pas le conflit.