Comme pour chaque projet, les chargés de projet ont préalablement contacté les élus avant même de commencer leur étude – parfois, ce sont les élus qui font appel à nous. Nous avons ensuite engagé les phases d'information, bien en amont de l'enquête publique – le projet n'a pas été déposé. Nous avons pensé à ce projet en 2017, nous en sommes à la quatrième lettre d'information, à la troisième réunion publique, ou plutôt à la troisième commission de concertation locale de l'éolien, que nous copilotons avec les élus – nous organisons des ateliers de coconstruction. Car c'est cela la concertation : nous ne décidons pas seuls, mais avec les acteurs locaux. Tout le monde peut donner son avis, ou simplement venir pour mieux comprendre l'éolien. Nous leur donnons cette opportunité et nous cofaçonnons ensemble le projet.
Les opposants aux projets participent également au débat, en tout cas les moins virulents.
Je tiens d'ailleurs à préciser que mes collègues et mon président font régulièrement l'objet d'insultes ; il existe une opposition très virulente, que nous respectons mais qui ne nous respecte pas.