Vous faites allusion au tarif 2017 et au parc de moins de six éoliennes. La réponse est simple : dès mai 2020, nous devrons tous soumettre nos dossiers en appel d'offres, nous serons en concurrence les uns avec les autres et nous devrons proposer l'électricité la moins chère possible.
Je ne connais aucun promoteur qui veut réduire son parc à moins de six éoliennes. Nous avons développé nos parcs selon des critères techniques, d'acceptabilité et de territoire exigés.
L'enjeu d'un appel d'offres est totalement différent. Les parcs seront implantés dans des zones où les gisements sont bons, les éoliennes seront plus grandes. Face à eux, il y aura les anciens parcs, qui produisent moins.
Il serait intéressant d'élaborer un mécanisme visant à donner des points supplémentaires aux projets implantés dans des zones où les gisements sont plus faibles, sinon, tout le monde voudra installer ses éoliennes dans les Hauts-de-France. Et un projet qui doit s'implanter dans une zone à fort gisement aura les meilleures chances d'emporter l'appel d'offres.
Dans leurs appels d'offres, nos voisins Outre-Rhin ont ajouté un facteur, quality site factor, qui prend en compte la qualité du site, afin de répartir les éoliennes sur le territoire. Les sites à fort gisement ont un coût d'exploitation plus faible, ils produisent donc de l'électricité moins chère.