N'est-ce pas l'inverse ? Plus les acteurs sont gros, plus ils peuvent prendre de risques et moins ils ont besoin de l'État. Y a-t-il vraiment besoin de trente ans de visibilité assurée par l'intervention publique ?
J'ai l'impression d'entendre un double discours. D'un côté, on nous dit que les énergies de demain sont compétitives, notamment par rapport au nucléaire historique ; de l'autre, on nous dit que les acteurs de ces énergies sont de petite taille et qu'il faut éviter la concentration. Pour qu'un enfant apprenne à faire du vélo, un jour ou l'autre il faut lui enlever les petites roues stabilisatrices…