Ce que vous voulez, c'est assurer à celui qui achète que c'est bien son électricité à lui qui est verte. N'est-ce pas là un petit caprice ? Si l'enjeu, c'est la planète, je me moque bien de savoir qui a réellement consommé l'électricité verte que j'ai achetée : que ce soit un Chinois, un Coréen, un Allemand ou un Français – de n'importe quelle région –, cela ne change rien : l'essentiel, c'est que j'aie contribué en achetant de l'électricité verte à lutter contre le réchauffement climatique.
Finalement, votre raisonnement ne s'apparente-t-il pas à celui des entreprises qui, grâce à une délocalisation de leur production en Chine, par exemple, peuvent afficher artificiellement un excellent bilan carbone ? En d'autres termes, est-il vraiment opportun de favoriser un raisonnement pays par pays plutôt qu'une prise en compte de l'incidence de la production sur la planète dans sa globalité ?