Vous soulevez un point intéressant : la consommation et le prix à certains instants de la journée. L'intermittence est l'un des reproches régulièrement adressés aux énergies renouvelables. Aujourd'hui, nous pouvons proposer, via le compteur Linky, des prix différenciés selon les heures de la journée du fait de notre coût de revient – le sujet est un peu technique – mais nous sommes facturés sur la consommation moyenne de nos clients.
Ainsi, même si nous avons beaucoup de solaire dans notre portefeuille, nous ne sommes pas incités à faire fonctionner les chauffe-eau la journée. Or les chauffe-eau représentent une part importante de la consommation des particuliers ; ils se déclenchent principalement autour de 23 heures parce que la consommation globale baisse et que le nucléaire produit de manière assez constante. Nous avons mis en place un système d'heures pleines et heures creuses avec des chauffe-eau permettant de piloter la consommation. C'est très innovant de pouvoir piloter la consommation chez un particulier à partir d'un chauffe-eau, d'un contacteur, d'un signal sur le réseau, ainsi que par un signal prix. Mais aujourd'hui, nous ne sommes pas incités à faire consommer les chauffe-eau la journée.