Nous partageons pleinement ce diagnostic et c'est la raison pour laquelle l'ensemble des conseillers pour la rénovation énergétique ont été placés sous la bannière commune FAIRE. Une large campagne de communication médiatique autour de ce réseau FAIRE a été lancée et nous avons travaillé avec les acteurs privés, les grands énergéticiens, les industriels du bâtiment, les acteurs du négoce, les grandes surfaces de bricolage comme Leroy Merlin et les organisations professionnelles du bâtiment pour qu'ils soient les relais de la communication et de l'information. Collectivement, chaque énergéticien s'est engagé à dire – lorsqu'il est sollicité pour de la rénovation énergétique – qu'il existe des lieux d'informations et de conseils pour réaliser cette ingénierie financière ou technique.
Pour emmener les ménages non précaires vers la rénovation énergétique, je crois qu'on doit mieux s'intéresser à eux en leur parlant davantage de valorisation patrimoniale, de plus grand confort ou d'adaptabilité de l'habitat. Les ménages qui ne sont pas précaires représentent une cible qui doit être mieux travaillée tout comme la question du parc locatif privé qui est l'un des angles morts du plan de rénovation. Les bailleurs privés peinent à voir l'intérêt qu'ils ont à mener une opération de rénovation énergétique. Du côté du Plan bâtiment durable nous ne laissons pas sur le bord du chemin une partie de nos concitoyens car la rénovation énergétique est un sujet de société qui transforme profondément nos façons d'habiter.