Il s'agit en effet de parvenir à une meilleure détection, à un meilleur ciblage et d'être plus proactif pour aller à la rencontre des ménages. Vous citiez la Poste, plusieurs expérimentations ont déjà été menées. On a formé des facteurs pour aller chez les gens, pour distinguer rapidement si le logement a besoin d'être rénové. Les conclusions sont assez positives. Maintenant, ce dont nous avons besoin c'est de moyens pour déployer ces outils.
Différents acteurs travaillent à une meilleure utilisation des données. On dispose de nombreuses données : l'état du parc, les ménages, leur composition, leurs revenus. Cela permet de mieux cibler les ménages auxquels nous pouvons proposer des rénovations prioritairement. Ce sont des outils que les collectivités commencent à regarder de près. Plus largement, c'est un sujet bien identifié qui nécessite des moyens. Le volet de la détection initiale et de cette première approche plus proactive fait partie des discussions relatives au financement du service public mais nous ne savons pas si nous parviendrons à les financer. Si nous souhaitons réellement entrer dans une action de massification, il va falloir aller chercher de nouveaux ménages parce que les premiers convaincus, ceux que l'on pouvait atteindre facilement, ont déjà rénové leur logement.