. Avant de passer la parole à mes collègues, je souhaiterais moi-même vous poser quelques questions.
En premier lieu, comme vous le savez sûrement, l'APCE a engagé un travail de réflexion assez large sur les règles et procédures en vigueur, permettant accessoirement d'examiner les voies éventuelles d'un retour de la délégation russe dans l'Assemblée parlementaire. Ce travail doit aboutir en décembre 2018.
De manière générale, quelles idées et principes vous semblent devoir être portés par notre délégation dans le cadre de cette réflexion, qui vise avant tout à moderniser et rendre plus efficace le fonctionnement de l'APCE, voire du Conseil de l'Europe tout entier, dans le cadre des rapports entre ses organes constitutifs ?
Par ailleurs, quel regard la DNUOI porte-t-elle, pour ce qui la concerne, sur ce processus interne à l'APCE et sur les efforts du Secrétaire général du Conseil de l'Europe pour essayer de trouver une issue aux sanctions prises à l'encontre de la délégation de la Fédération de Russie à l'Assemblée parlementaire, même si le contexte issu de l'affaire Skripal rend indéniablement les choses un peu plus compliquées désormais ?
Ma dernière question porte sur la présidence par la France du Comité des Ministres du Conseil de l'Europe, à partir de mai 2019. Etant donné la concomitance de ce semestre de présidence avec le 70ème anniversaire de la création du Conseil de l'Europe, j'imagine que vous travaillez d'ores et déjà la préparation de l'événement. Pouvez-vous nous indiquer quelles sont les priorités envisagées pour la Présidence française ?