Monsieur le Directeur, Monsieur le Délégué, je vous remercie pour ces deux exposés. Je m'interroge tout d'abord sur les moyens dont disposera l'administration française pour assurer la présidence du Comité des Ministres en 2019 au moment où auront lieu les élections européennes et où seront renouvelées les instances de l'Union européenne. C'est également à ce moment-là que l'on procèdera à l'élection du nouveau Secrétaire général - et je ne vois pas la France ne pas présenter de candidat - ainsi qu'à l'élection d'un juge français à la Cour européenne des droits de l'Homme. Concernant ces élections, celle du Commissaire aux droits de l'Homme et celle du juge espagnol qui ont eu lieu en octobre ont montré les limites de notre capacité à faire élire les personnes de notre choix. Le candidat pour lequel nous devions voter pour l'élection du juge espagnol n'est arrivé que troisième. Pour l'élection du Commissaire aux droits de l'Homme, on ne peut pas dire que nous ayons été aidés par nos collègues espagnols qui n'ont pour la plupart pas pris part au vote. Dans ce contexte, je ne peux que souhaiter que la diplomatie française s'appuie davantage sur la diplomatie parlementaire pour gagner en efficacité. Ceci est d'autant plus nécessaire que les alliances peuvent paraître improbables, comme c'est le cas pour l'élection de la candidate bosnienne au poste de Commissaire aux droits de l'Homme.