L'après-confinement sera un véritable défi financier compte tenu de l'état des finances publiques avant, d'une dette à 100 % du PIB et du niveau très élevé des déficits publics, des prélèvements obligatoires et de la fiscalité. La France n'est-elle pas confrontée à des choix plus délicats et à des marges de manœuvre plus étroites que l'Allemagne ?
Partagez-vous l'analyse du Premier ministre qui a évoqué un risque d'écroulement de notre économie ? Quelles seraient les décisions les plus efficaces et les plus urgentes pour conjurer ce risque ?
En tant que membre de la commission des affaires européennes, je salue les très bonnes décisions prises au niveau européen, notamment l'action de la BCE et du Fonds de relance, destinées à mutualiser de nouveaux programmes d'investissement. Vous avez évoqué le climat, le numérique. Ne conviendrait-il pas d'ajouter la nécessaire souveraineté dans le domaine sanitaire ? Outre les équipements de protection, je pense aux médicaments, afin que les Européens ne soient plus à ce point dépendants de la Chine et de l'Inde.