Vous soulignez le caractère paradoxal d'une opinion publique française de plus en plus sensible aux enjeux environnementaux, mais qui ne considère plus cette filière professionnelle comme attractive et tend à assimiler toute exploitation du bois à une entreprise de déforestation. Il faudrait ainsi des initiatives politiques déterminées.
Pourriez-vous détailler vos constats et recommandations concernant la vente de bois ? Est-il vrai que les contrats d'approvisionnement ne concernent aujourd'hui que 20 % des forêts publiques ? L'achat de bois sur pied, qui apparaît archaïque, semble générer des tensions et des pratiques à la limite de la légalité.
Enfin, comment l'ONF et le CNPF pourraient-ils mieux articuler leur action ? Par ailleurs, avez-vous rencontré les organisations syndicales de l'ONF ? Les visions de ses cadres et de ses agents de terrain peuvent en effet largement diverger.