Il existe un manque de structuration en ce qui concerne les ventes de bois. Bien qu'elle soit parfois utile, notamment lorsqu'il s'agit de bois de très grande valeur, la vente de bois sur pieds demeure un facteur de défiance entre acheteurs et vendeurs. Les efforts de contractualisation initiés depuis une dizaine d'années apparaissent importants.
Nous avons également constaté un morcellement des entreprises de travaux forestiers. Une certification de ces travaux pourrait contribuer à améliorer les pratiques de vente. D'une manière générale, la certification du bois demeure insuffisante et doit être encouragée.
Une mission avait été confiée à M. Jean-Yves Caullet, président de l'ONF, sur le rapprochement entre les interprofessions. Elle avait néanmoins conclu que l'amont et l'aval n'étaient pas prêts à une fusion. Le principal défi aujourd'hui est de faire coopérer ces acteurs, notamment les trois organisations interprofessionnelles. Lorsque nous les avons auditionnées conjointement, elles ont pris l'engagement d'organiser un séminaire pour élaborer des stratégies communes. Il n'existe en effet à ce jour aucune action conjointe au niveau européen.