La crise a plongé de nombreuses familles dans une précarité encore plus grande car il a fallu assurer le déjeuner de leurs enfants. Le nombre d'enfants vivant sous le seuil de pauvreté – 3 millions avant la crise – est appelé à croître. Or 70 % des communes et des établissements publics de coopération intercommunale n'ont toujours pas instauré de tarification sociale dans les cantines. Tourcoing prévoit a contrario trois tarifs en fonction du quotient familial, le plus bas étant à un euro. Cette tarification sociale aide à endiguer les problèmes de dénutrition et de malnutrition et à lutter contre le décrochage scolaire.
Quels sont les axes d'un budget de la prévention ? Êtes-vous favorable à un investissement dans les cantines et dans d'autres secteurs de la prévention ?