Certes, des crédits supplémentaires ont été accordés à la justice et des emplois ont été créés. Néanmoins le schéma d'emploi a été moins bien exécuté que les années précédentes : le taux de réalisation s'établit à 79 %, contre 92 % en 2018, soit une différence de 202 postes, principalement en raison des difficultés de recrutement chez les personnels surveillants. Le sous-effectif est chronique au sein de l'administration pénitentiaire, alors que les surveillants sont en première ligne dans la lutte contre la radicalisation et pour la prise en charge des détenus difficiles. Le nombre de conseillers pénitentiaires d'insertion et de probation est également insuffisant, alors que leur rôle est essentiel dans le développement des peines alternatives.
Comment peut-on revaloriser ces fonctions de surveillant pénitentiaire et de conseiller d'insertion et de probation, afin que les postes soient effectivement pourvus et que les missions soient correctement remplies ?