L'effort budgétaire accompli est louable, même si la France continue à consacrer moins d'argent à la justice que ses voisins européens, provoquant une dégradation des conditions de détention, une hausse de l'insécurité dans les prisons et l'allongement des durées des recours. Le taux d'occupation des maisons d'arrêt continue de se dégrader.
De plus, l'objectif de recruter 400 surveillants supplémentaires n'a pas été atteint en 2019. Seule une partie du coût du protocole de sortie de crise signé en janvier 2018 a été intégré dans le budget 2019. Pensez-vous que le protocole pourra être respecté au regard de la programmation budgétaire de la mission ?
De plus, à combien les surcoûts liés à la numérisation dans le cadre de la crise sanitaire peuvent-ils être estimés, et ces surcoûts remettent-ils en cause la politique de la numérisation de l'appareil judiciaire ?