La montée en puissance des programmes 104 et 303 doit en effet être mieux évaluée. Toutefois, le programme 104 était plus fortement sous-budgété avant 2018.
En outre, si nous devons mieux prévoir l'ADA, je doute que les problèmes de sous-budgétisation que nous constatons soient dus à une volonté politique. Il semble plutôt que nous nous donnons des objectifs trop ambitieux en matière de réduction des délais de traitement. Par exemple, une augmentation des effectifs de l'OFPRA a été décidée pour 2020, mais les 200 personnels supplémentaires n'ont pas pu être intégrés en raison de la crise sanitaire.
Le nombre de demandes d'asile diminue en raison de la crise, mais les demandeurs d'asile restent plus longtemps en hébergement. Il est difficile, à ce stade, d'évaluer les surcoûts liés à la crise.